Scandale des airbags Takata : Citroën immobilise toutes les C3 et DS3 en Europe

Une femme de 37 ans a perdu la vie lorsque l’airbag de sa C3 de 2014 a explosé lors d’un choc, provoquant de très graves blessures, selon le procureur de Reims.

Face à ce drame, le ministre des Transports Philippe Tabarot a exigé l’arrêt de tous les véhicules concernés, une mesure baptisée « stop drive », pour permettre le remplacement rapide des airbags défectueux.

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Jusqu’à présent, seuls certains conducteurs étaient invités à faire remplacer leurs airbags, mais pouvaient continuer à utiliser leur voiture.

Ce rappel massif concerne 441 000 Citroën C3 et DS3 à travers l’Europe, dont 82 000 en France, quel que soit leur millésime.

Citroën appelle les clients à contacter le réseau sans délai pour organiser la réparation, s’engageant à retirer chaque airbag Takata de ses véhicules.

Depuis 2014, le scandale des airbags Takata a provoqué des millions de rappels dans le monde en raison d’un gaz interne qui vieillit mal et peut transformer ces dispositifs de sécurité en projectiles mortels, surtout en climat chaud et humide.

En France, on recense désormais 18 décès et 25 blessés liés à ces airbags, dont deux morts en métropole.

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce un manque de réactivité du constructeur et demande la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les responsabilités.

Une enquête pour homicide involontaire est en cours au parquet de Paris. 

Nous vous invitons donc à rester prudents, et si vous possédez une Citroën C3 ou DS3, contactez immédiatement votre concessionnaire.