Pluie à Paris : les baignades dans la Seine fermées dès le lendemain de leur inauguration
Modifié : 7 juillet 2025 à 19h58 par Arthur Claude-Savoie
L’enthousiasme aura été de courte durée. Moins de 24 heures après leur ouverture festive, les trois sites de baignade dans la Seine sont restés fermés dimanche à Paris en raison des pluies, et le resteront jusqu’à au moins mardi, selon la mairie.
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À Paris, les trois nouveaux bassins de baignade installés dans la Seine n’auront fonctionné qu’une journée. Dès dimanche matin, les sites du bras Marie (4ᵉ), de Grenelle (15ᵉ) et de Bercy (12ᵉ) ont dû fermer leurs accès en raison des fortes précipitations qui se sont abattues sur la capitale. Le drapeau rouge a été hissé à l’entrée de chaque site, interdisant toute baignade en eau libre
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Un coup d’arrêt prévisible, selon Pierre Rabadan, adjoint aux Sports à la mairie de Paris. « S’il pleut plus de 10 millimètres en moins de 12 heures, ce qui correspond à une pluie intense, on n’ouvre pas la baignade en attendant les résultats de la qualité de l’eau », a-t-il expliqué à l’AFP. Les résultats des prélèvements effectués dimanche sont attendus mardi matin. En attendant, les sites resteront fermés au moins jusqu’à cette échéance.
Du côté de Paris Plages, la piscine sur le bassin de la Villette pourrait rouvrir plus tôt, en fonction de l’évolution des tests. Le site du canal Saint-Martin, qui devait accueillir ses premiers baigneurs dimanche, est lui aussi resté fermé.
La mairie du 10ᵉ arrondissement a fixé un nouveau rendez-vous pour mercredi midi.
Samedi, plus de 2 300 visiteurs avaient profité de ces nouvelles installations. Des fermetures prématurées, regrettées par la Ville, mais assumées. « On s’en serait bien passés, reconnaît Pierre Rabadan, mais cela prouve aussi le sérieux du protocole et la sécurité maximale qu’on a mis en place. »
En 2024, les fortes pluies pendant les Jeux olympiques avaient déjà rendu la baignade impossible, à cause d’une présence trop élevée de bactéries fécales. Depuis 2016, plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis par l’État et les collectivités locales pour rendre baignables la Seine et la Marne. Une ambition soumise aux caprices du ciel.
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