Les États-Unis claquent de nouveau la porte de l’Unesco

En cause, selon Washington : un agenda jugé trop « clivant », un « parti pris contre Israël » et une orientation « idéologique et mondialiste » de l’organisation, en contradiction avec la doctrine « America First » défendue par le président Donald Trump.

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La porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, a dénoncé l’admission de la Palestine comme État membre, qualifiant cette décision de « hautement problématique » et contraire aux positions américaines.

La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a dit « regretter profondément » ce choix, tout en affirmant que l’organisation s’y était préparée.

Ce départ marque un nouvel épisode dans une relation tumultueuse entre les États-Unis et l’Unesco : déjà retirés en 2018 sous Trump, les Américains n’étaient revenus qu’en juin 2023, avant ce nouveau revirement à peine deux ans plus tard. Un retrait qui s’inscrit dans un mouvement plus large de désengagement américain vis-à-vis des institutions onusiennes.