Les attaques des houthis contre les navires israéliens pourraient continuer malgré l'accord signé avec les Les États-Unis

Le mouvement houthi a annoncé, ce mercredi, que l'accord de cessez-le-feu entre lui et les États-Unis "n'exclut pas Israël des opérations", laissant entendre que les attaques contre les navires perturbant le commerce mondial pourraient continuer, selon Reuters qui a rapporté les propos du principal négociateur houthi, Mohammed Abdulsalam, affirmant que "l'accord ne concerne en aucun cas Israël".

Cette déclaration intervient après l'annonce du président américain, Donald Trump, hier, de suspendre les frappes contre le Yémen en échange de l'engagement des Houthis à cesser de cibler les navires, un geste que le mouvement considère comme une "victoire".

Dans une déclaration antérieure, le président Trump avait affirmé: "Ils ne veulent plus se battre. Ils ne veulent tout simplement plus se battre. Et nous respecterons cela. Nous arrêterons les bombardements, car ils se sont rendus."

Cette annonce intervient quelques heures après des frappes aériennes israéliennes qui ont totalement détruit l'aéroport international de Sanaa, tuant trois personnes, selon les Houthis.

Peu après l'annonce de Trump sur la fin des frappes américaines au Yémen, le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d'Oman, Badr al-Busaidi, a annoncé que les Houthis et les États-Unis étaient parvenus à un accord.

De son côté, le chef du comité révolutionnaire suprême des Houthis au Yémen, Mohammed Ali al-Houthi, a déclaré que l'arrêt de "l'agression" américaine contre le Yémen "sera d'abord évalué sur le terrain". Dans un message publié sur la plateforme "X", il a ajouté : "Les opérations du Yémen ont toujours été et resteront un soutien à Gaza pour arrêter l'agression", soulignant que le cessez-le-feu avec les États-Unis n'inclut pas l'arrêt des attaques du mouvement contre Israël.

S'adressant aux Israéliens, il a ajouté : "Désormais, restez dans vos abris, ou retournez immédiatement dans vos pays d'origine, votre gouvernement défaillant ne pourra plus vous protéger."