Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte le plan de paix présenté par Donald Trump pour Gaza
Modifié : 18 novembre 2025 à 18h19 par François-Xavier De Calonne
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé le plan dit de paix proposé par Donald Trump pour Gaza. Le texte prévoit notamment le déploiement d’une force internationale. Un vote obtenu sous forte pression américaine, Washington mettant en garde contre le risque d’une reprise de la guerre.
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Selon l’ONU, cette adoption constitue « une étape importante dans la consolidation du cessez-le-feu » dans l’enclave palestinienne, dévastée par deux années de conflit depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Après de délicates négociations, plusieurs fois amendée, la résolution valide désormais le plan américain, à l’origine d’un cessez-le-feu fragile instauré depuis le 10 octobre entre Israël et le Hamas.
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Une force internationale de stabilisation
Le texte « autorise » le déploiement d’une force internationale de stabilisation, chargée notamment de sécuriser les frontières avec Israël et l’Égypte, de démilitariser Gaza, de désarmer les groupes armés non étatiques, de protéger les civils et de former une police palestinienne. La composition de cette force n’est pas précisée.
Contrairement aux premières versions, la résolution mentionne désormais la perspective d’un État palestinien. Elle souligne qu’après la réforme de l’Autorité palestinienne, « les conditions pourraient être réunies pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d’État ». Le texte crée également un Comité de la paix, doté d’un mandat jusqu’au 31 décembre 2027 et présenté comme un organe de transition chargé d’accompagner la réforme de l’Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.
Réactions internationales contrastées
Les États-Unis mettent en avant le soutien de plusieurs pays arabes et musulmans, parmi lesquels l’Égypte, les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Indonésie, le Pakistan, la Jordanie et la Turquie.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères salue ce vote et appelle à une mise en œuvre rapide de la résolution sur le terrain.
Le Hamas, en revanche, déplore l’adoption du texte, qu’il juge « incompatible avec les droits politiques et humains du peuple palestinien ». Le mouvement islamiste critique notamment la création d’une force internationale et le processus de désarmement, estimant qu’il s’agit d’un mécanisme visant à atteindre les objectifs d’Israël.
Le gouvernement israélien, lui, accueille favorablement le plan. Le cabinet du Premier ministre affirme qu’Israël « tend la main à tous ses voisins porteurs de paix et de prospérité », et appelle ces pays à normaliser leurs relations avec l’État hébreu et à se joindre à ses efforts pour « expulser le Hamas et ses soutiens de la région ».
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