Emmanuel Macron demande "d'amplifier" la lutte contre le trafic de drogues, après l'assassinat de Mehdi Kessaci
Modifié : 18 novembre 2025 à 18h29 par Loïc Barrière
Emmanuel Macron a demandé "d'amplifier" la lutte contre le trafic de drogues lors d'une réunion d'urgence à l'Elysée, organisée après plusieurs faits criminels ces derniers jours, dont l'assassinat du frère d'un militant écologiste à Marseille, un "crime d'intimidation" marquant "un point de bascule" selon le gouvernement.
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Cette réunion au sommet mardi matin a notamment été organisée, selon l'Elysée, afin d'intensifier la mise en œuvre de la loi promulguée en juin pour lutter contre le narcotrafic, qui monte "en puissance".
Celle-ci prévoit "l'installation du parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) qui sera officiellement créé le 1er janvier prochain", précise l'Elysée.
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Ce nouveau parquet sera compétent sur les dossiers les plus graves et complexes en matière de crime organisé, sur le modèle du parquet national antiterroriste (Pnat) et du parquet national financier (PNF). Gérald Darmanin a proposé de nommer la magistrate Vanessa Perrée à sa tête.
La loi sur le narcotrafic comprend aussi des mesures répressives, des outils pour les enquêteurs, et la création de quartiers de haute sécurité dans des prisons pour y placer à l'isolement les narcotrafiquants les plus dangereux.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a ajouté à l'issue de la réunion à l’Elysée qu'il se rendrait, avec son homologue de la Justice Gérald Darmanin, dès ce jeudi à Marseille à la demande du chef de l'Etat.
Le président réunira de nouveau les acteurs de la lutte contre les trafics de drogue "mi-décembre" à l'Elysée puis se "rendra lui-même sur place à Marseille".
Selon Laurent Nunez, "les trafiquants et notamment ceux qui dirigent les mafias marseillaises sont de plus en plus à cran parce que” l’Etat “mène des des actions qui sont extrêmement efficaces".
Plusieurs responsables politiques ont appelé l'exécutif à passer de la parole aux actes concernant un fléau qui devient un thème majeur des élections municipales de mars prochain.
Le sujet est revenu à l’agenda médiatique après deux faits très graves. Jeudi, le frère du militant écologiste Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, a été abattu par balle à Marseille. Le procureur Bessone n'a pas exclu un assassinat d'avertissement. Par ailleurs à Grenoble, un jeune adolescent a été touché dans la nuit de samedi à dimanche par trois balles près d'un point de vente de drogue.
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