Cambriolage du Louvre : tout ce qu'il faut savoir sur l'arrestation de deux suspects
Modifié : 27 octobre 2025 à 11h25 par Radio Orient avec l'AFP
Une semaine après le spectaculaire vol de huit joyaux de la couronne de France au musée du Louvre, deux hommes suspectés d’avoir participé au commando ont été arrêtés samedi soir et placés en garde à vue.
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D'après Le Parisien, les deux individus, âgés d’une trentaine d’années et originaires de Seine-Saint-Denis, figurent parmi les quatre principaux membres présumés du groupe ayant orchestré le cambriolage. Déjà connus des services de police et de la justice pour des antécédents de vols et de cambriolages, ils auraient, selon plusieurs sources, le profil « d’exécutants expérimentés », susceptibles d’avoir agi pour le compte d’un commanditaire.
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L’arrestation du premier suspect aurait été déclenchée dans l’urgence, après que les enquêteurs ont appris qu’il tentait de quitter la France depuis l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Il a été arrêté vers 22 heures, alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Algérie, a précisé la procureure de Paris, Laure Beccuau. Dans la foulée, un second individu a été arrêté en Seine-Saint-Denis, où il semblait lui aussi vouloir échapper aux autorités, rapporte RTL.
Les interpellations ont été menées par la Brigade de répression du banditisme (BRB), confirmant ainsi la thèse d’un casse mené par des figures aguerries du grand banditisme, a rapporté l'AFP.
Le rôle des experts de la police scientifique s’est avéré déterminant dans la progression de l’enquête. D’après BFMTV, des traces génétiques qualifiées de « décisives » ont permis d’orienter les investigations. Le Parisien évoque notamment des cheveux retrouvés dans un casque abandonné par les malfaiteurs lors de leur fuite. Au total, plus de 150 prélèvements — ADN, empreintes digitales et autres — ont été réalisés sur la scène du cambriolage, selon la procureure de Paris.
Parmi les objets abandonnés par les auteurs présumés figurent des gants, un casque, deux disqueuses, un chalumeau, un gilet jaune et un talkie-walkie. Les voleurs n’ont pas eu le temps de mettre le feu au camion-élévateur utilisé pour accéder au musée. Les analyses de certains échantillons sont toujours en cours et pourraient permettre d’identifier d’autres complices.
Les images issues de la vidéosurveillance ont également joué un rôle majeur. Elles ont permis de retracer le trajet des membres du commando dans Paris et ses environs grâce aux caméras publiques et privées installées sur les routes, les autoroutes ou encore aux abords de banques et d’entreprises.
L’enquête se poursuit alors qu’au moins deux autres suspects sont toujours en fuite. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a salué sur les réseaux sociaux le travail des enquêteurs et a assuré que les recherches se poursuivaient « avec la même détermination ».
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