Ukraine : 14 morts à Kiev, Zelensky dénonce "l'une des pires attaques" russes

Dans une offensive d’une ampleur inédite, l’armée russe a lancé plus de 440 drones et 32 missiles sur Kiev et d’autres régions du pays.

Selon le ministre ukrainien de l’Intérieur, 27 sites ont été visés à Kiev, parmi lesquels des immeubles résidentiels, des établissements éducatifs et des infrastructures critiques.

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Le bilan humain pourrait encore s’alourdir, les opérations de secours se poursuivant dans les décombres avec un bilan provisoire de 75 blessés.

Des scènes de chaos ont émaillé la nuit : des habitants réfugiés dans le métro, des immeubles éventrés, des pompiers luttant contre les incendies.

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L’armée russe affirme avoir frappé des infrastructures militaires ukrainiennes dans la région de Kiev et à Zaporijjia. Plus de 1 000 foyers sont privés d’électricité ce matin dans la capitale.

À Odessa, une femme de 60 ans a également perdu la vie dans une attaque similaire.

Volodymyr Zelensky dénonce un acte de "pur terrorisme", accusant Vladimir Poutine de vouloir "prolonger la guerre à tout prix".

Il regrette, tout comme son chef de cabinet Andriï Iermak, l’absence de "réaction adéquate" du "monde civilisé" face à ces frappes meurtrières.

Crises en cascade : Trump quitte le G7, l’Ukraine reléguée au second plan

Cette attaque survient alors que les pourparlers de paix sont au point mort et que le sommet du G7 au Canada est éclipsé par la crise au Moyen-Orient.

La rencontre prévue entre Zelensky et le président américain Donald Trump n’aura finalement pas lieu, ce dernier ayant quitté le sommet prématurément afin de se consacrer au conflit entre Israël et l'Iran, selon la Maison Blanche.

De son côté, le chef de la diplomatie française a dénoncé la "cruauté et le cynisme" de Moscou après l’attaque meurtrière sur Kiev, raillant la volonté de la Russie de jouer les médiateurs au Proche-Orient et appelant le Kremlin à commencer par faire la paix en Ukraine.

Sur le terrain, les forces russes maintiennent la pression à l’est, alors que l’armée ukrainienne, en difficulté, redoute un essoufflement du soutien occidental.