G7 sous tension : Trump part, l’Iran en ligne de mire !

Réunis depuis dimanche à Kananaskis, les dirigeants des sept grandes puissances ont tenté, sans grand succès, d’adopter une position commune face à l’escalade militaire au Moyen-Orient. Une déclaration conjointe a été publiée lundi, appelant à la désescalade tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre. L’Iran y est qualifié de « source majeure d’instabilité » et tout accès à l’arme nucléaire lui est formellement refusé.

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Mais la tentative d’unité a volé en éclats lorsque Donald Trump a quitté la table avant la clôture officielle du sommet. Ce départ précipité a été immédiatement suivi d’un échange tendu avec Emmanuel Macron, qui avait laissé entendre que les États-Unis envisageaient un cessez-le-feu avec l’Iran. Trump a démenti avec virulence sur son réseau Truth Social, allant jusqu’à appeler à « évacuer immédiatement Téhéran », semant la confusion sur les intentions réelles de Washington.

Israël–Iran : frappes et menaces sans répit

Pendant ce temps, sur le terrain, le conflit entre Israël et l’Iran s’intensifie. Pour la cinquième nuit consécutive, les deux pays ont échangé missiles et menaces. Téhéran a promis des frappes « ininterrompues jusqu’à l’aube », en réponse à une nouvelle vague d’attaques israéliennes contre des sites militaires.

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Malgré la rhétorique alarmiste de Trump, la Maison Blanche continue d’assurer que les forces américaines restent « dans une posture défensive » au Moyen-Orient. Le site Axios rapporte toutefois que des discussions diplomatiques se poursuivent en coulisses : une rencontre est envisagée entre l’émissaire spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Un sommet éclipsé

Le départ de Trump a également éclipsé d'autres dossiers cruciaux. Aucun consensus n’a pu être trouvé sur de nouvelles sanctions contre la Russie, et la rencontre prévue entre Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été annulée.

Ce sommet du G7, qui devait incarner la cohésion des démocraties occidentales face aux crises globales, s’est transformé en symbole de fragmentation. Au-delà des tensions régionales, il met en lumière l’incapacité des puissances à parler d’une seule voix dans un monde de plus en plus instable.