Sommet annuel à Ryad : Les monarchies du Golfe "soutiennent un règlement politique" en Syrie

10 décembre 2015 à 13h53 par La rédaction

RADIO ORIENT
Les monarchies pétrolières du Golfe ont apporté jeudi leur soutien à "un règlement politique" en Syrie dans le cadre du processus diplomatique international engagé à Vienne, à l'issue de leur sommet annuel à Ryad. Par ailleurs, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a affirmé que le président syrien Bachar al-Assad devrait quitter le pouvoir, soit "par la négociation", soit "par la force".  Les dirigeants des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) "soutiennent un règlement politique (...), qui garantisse l'intégrité territoriale et l'indépendance de la Syrie, conformément aux principes de la conférence de Genève-1" en 2012, a annoncé le secrétaire général du groupe, Abdellatif al-Zayani, en lisant un communiqué final. Ce soutien collectif du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman) a été exprimé au moment où des groupes de l'opposition politique et militaire syrienne étaient réunis, également à Ryad, pour discuter de leur participation à d'éventuelles négociations avec le régime de Damas. Lors d'une conférence de presse, Adel al-Jubeir a indiqué que les opposants syriens réunis à Ryad devraient "unifier leurs rangs et renforcer leur position dans toutes négociations" avec le régime de Damas. Le ministre saoudien a répété que l'actuel président syrien n'aurait pas de rôle dans l'avenir de la Syrie. "Bachar al-Assad a deux options: partir par la négociation, ce qui sera plus rapide et plus facile. Sinon, il partira par la force, car le peuple syrien refuse que cet homme reste au pouvoir", a dit M. Jubeir. Le sommet du CCG s'est "félicité des conclusions des réunions de Vienne", qui ont relancé un processus international sur la Syrie avec la participation de 17 pays, dont les Etats-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Iran et des puissances européennes. Les acteurs de Vienne ont fixé un calendrier prévoyant une rencontre à compter du 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime, avant un cessez-le-feu, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois. AFP