Les candidatures pour les régionales sont closes

9 novembre 2015 à 17h58 par La rédaction

RADIO ORIENT
Les candidats avaient jusqu'à ce lundi midi pour déposer leurs listes pour les élections régionales, qui auront lieu les 6 et 13 décembre dans les 13 nouvelles grandes régions métropolitaines et les quatre régions et collectivités d'outre-mer. Le ministère de l'Intérieur doit encore valider l'ensemble de ces listes, qui doivent être rendues publiques mardi.  Ces listes sont régionales, mais composées de sections départementales, c'est-à-dire d'autant de listes que les nouvelles régions comptent de départements (six pour Provence-Alpes-Côte d'Azur, quatre en Bretagne...). Les électeurs ne voteront donc pas nécessairement pour la tête de liste régionale, qui se présente au titre de l'un des départements de sa région. Tête de liste en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen est ainsi candidate dans le Pas-de-Calais. Et Jean-Yves Le Drian se présente dans le Morbihan. Les listes doivent comporter autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir, en fonction de la population de chaque département. A ce nombre sont ajoutés deux candidats par département, pour parer à toute éventualité. Elles doivent respecter les règles de la parité. Les candidats au 1.757 postes de conseillers régionaux et 153 conseillers territoriaux à pourvoir sont répartis cette année en moyenne en une dizaine de listes par région. Les divisions à gauche ont contribué à gonfler le nombre de candidats. Le Parti socialiste n'est globalement parvenu à faire alliance au premier tour qu'avec le Parti radical de gauche (PRG). Les autres formations de gauche - Le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, le PCF, LO, où les écologistes d'EELV -, partent donc séparément ou regroupés en fonction d'accords locaux - EELV-FG en Paca, PCF-PG-Ensemble en Ile-de-France, ou encore PS-PRG-MRC-GE en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, où la liste de Carole Delga (PS) rallie des chevènementistes et certains écologistes. - Bouclage de dernière minute - A droite, l'alliance des Républicains (LR) et des centristes est présente dans toutes les régions métropolitaines. Soit limitée à des listes LR-UDI, soit avec leurs alliés du MoDem ou encore de Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT), comme en Normandie ou en Pays de la Loire. Une exception en Bourgogne Franche-Comté, où le MoDem part séparément. Les listes Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan sont également présentes dans une majorité de régions. Le Front national est quant à lui présent partout sous ses couleurs. Il n'est concurrencé sur sa droite que par deux listes conduites par d'anciens frontistes (Ligue du Sud et Force France Sud) en Paca et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.  Dans cette région, le bouclage de la liste Les Républicains-UDI a connu des rebondissements de dernière minute, après la décision de Dominique Reynié de modifier sa liste dans l'Hérault, pourtant validée par les deux partis. Les candidats aux régionales sont habituellement élus pour six ans, mais la durée du mandat des conseillers élus en décembre sera réduit de neuf mois pour retrouver le rythme normal des élections. Le prochain scrutin régional pourra ainsi être à nouveau organisé en mars, en 2021. Les régionales 2015 ont en effet été repoussées de mars à décembre, pour le pas interférer avec la réforme territoriale votée en juillet. Les candidatures pour le second tour devront ensuite être déposées en préfecture du 7 décembre au matin jusqu'au mardi 8 à 18H00.  Prochaine étape, la campagne électorale du premier tour sera officiellement ouverte le lundi 23 novembre et s'achèvera le 5 décembre. AFP