L'économiste Robin Rivaton, l'invité de "Pluriel"
6 octobre 2014 à 15h05 par La rédaction
"Pluriel" a reçu l'économiste Robin Rivaton à l'occasion de la sortie de son livre "La France est prête", aux éditions les Belles Lettres.
Emission préparée et présentée par Loïc BarrièrePremière diffusion : lundi 6 octobre 2014 à 19h 00Podcast de l'émission : ici Présentation de Robin Rivaton
Diplômé en économie et en droit de Sciences Po et de l'ESCP Europe, Robin Rivaton a connu des expériences professionnelles en cabinet d'avocats, banque d'affaires et comme consultant en stratégie, à Paris et à Londres. Il est aujourd'hui chargé de mission auprès d'un PDG dans le domaine des infrastructures. Il est également chroniqueur au Figaro.fr où il analyse les grandes transformations du monde.
"La France est prête", aux éditions les Belles Lettres.
Le mot de l'éditeur
La propagation des théories « déclinistes » a connu en France une formidable accélération depuis la crise de 2008. Ce mouvement fait aujourd'hui son lit avec la même exagération que déployaient les tenants de la France « locomotive de l'Europe » des années 2000.Très souvent, la faute de notre « déclin » reposerait sur la société française dans son ensemble, comme si nous avions tous été frappés d'une sorte de déterminisme culturel, maladie incurable et collective, qui ferait des Français des résistants de pacotille à la mondialisation, incapables de nous projeter et résignés à chuter inéluctablement. Cette maladie du corps social fournit une protection évidente, la meilleure des excuses à ceux qui ne veulent rien changer, en premier lieu les responsables politiques.Pourtant la France a vécu, en une décennie, une véritable révolution culturelle passée inaperçue. Les Français se sont convertis de manière autonome mais généralisée, non par passion mais par raison, à l'individualisme libéral. Ils ont profondément changé leur regard sur l'argent, la création de richesses, l'innovation et se sont ouverts au monde.C'est la révolution « lib(r)éaliste » faite sous contrainte du réel. Loin d'être des pessimistes exacerbés comme voudrait le faire croire le milieu ambiant, les Français, après avoir compris la réalité du monde qui les entoure, sont désormais prêts à accepter les réformes pour conformer leur modèle économique et social aux exigences d'un monde dont ils ont pleine conscience.Cet essai s'inscrit dans un climat profond et pesant de pessimisme. La société française est continuellement présentée sous son jour le plus négatif, la presse étrangère, étonnement relayée par les élites intellectuelles et les médias nationaux s'ingéniant à dresser le constat d'un pays malade. Cela contraste avec la fin des années 90 où la France était érigée en modèle.