Caïd Essebsi : La Tunisie est à la croisée des chemins, ou nous ancrons la démocratie ou nous régressons !

16 décembre 2015 à 15h21 par La rédaction

RADIO ORIENT

"Message reçu!" a lancé le président Béji Caïd Essebsi aux 42 signataires, intellectuels et universitaires, de la pétition où ils l'interpellaient sur l'ancrage de la démocratie en Tunisie. Recevant lundi matin à Carthage, pendant près d'une heure, un groupe parmi ces signataires, il a affirmé que cet « ancrage dans la réalité est une affaire très difficile et je ne saurais le faire tout seul », appelant les élites à y contribuer. Ce groupe était composé de Sadok Belaid, Abdelmajid Charfi, Mohamed Ali Halouani, Ali Mahjoub, Nouri Bouzid, Amel Grami et Olfa Youssef.   BCE avait un mot gentil pour chacun. A Olfa Youssef, il dira : "Maintenant, il n'y a plus de malentendus entre nous", avant de lui donner l'accoalde. Et d'accueillir Sadok Belaïd par un "Notre Grand Doyen!".  

« J'avais pris sur moi la responsabilité du dialogue et beaucoup m'ont reproché de m'entendre avec Enahdha, leur-at-il dit. Mais la politique est une obligation  de résultats. L'essentiel est de tirer la Tunisie de l'enlisement et de la sortir de la crise. Vous représentez ce qu'il y a de mieux pour la Tunisie. Sans les élites, la Tunisie ne peut pas