Algérie : Ouverture de la session d'automne du Parlement
3 septembre 2013 à 17h59 par La rédaction
Devant la convalescence persistante du président de la République, le fonctionnement normal des institutions de l'Etat est à la traîne.
L'ouverture, hier, de la session parlementaire, a été marquée, en premier lieu, par l'absence du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa en raison de sa maladie.
Hospitalisé depuis quelques jours à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja, selon certaines sources, M.Ould Khelifa serait transféré, hier, en France pour poursuivre les soins, a souligné le site d'information lexpressiodz.com.
"Exécutif bloqué, Parlement paralysé : Une session à blanc", titre le quotidien El Watan qui explique que la session d'automne du Parlement risque d'être moins riche en activité. Les députés et les sénateurs n'auront pas suffisamment de matière à traiter durant les quatre prochains mois.
Selon le quotidien algérien, ce blocage institutionnel est induit par la maladie et la longue convalescence du président Bouteflika. Seul habilité, selon les dispositions de la Constitution, à présider un Conseil des ministres qui examine et adopte les projets de loi envoyés au Parlement. Précisant que le chef de l'Etat est dans l'incapacité d'assurer cette activité très importante pour le fonctionnement de l'institution législative. Ne s'étant pas réuni depuis décembre 2012, le Conseil des ministres ne se tiendra pas de sitôt. C'est ce qu'a laissé entendre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une déclaration à la presse faite, hier, en marge de la cérémonie d'ouverture de la session d'automne du Parlement.
Sources : El Watan, L'Expression