Israël-Iran : escalade continue depuis le 7 octobre, entre frappes, ripostes et menaces de guerre ouverte

"L'Iran soutient la légitime défense de la nation palestinienne ». Des mots au lendemain de l’attaque menée par le Hamas en Israël , de l'ex-président iranien Ebrahim Raïssi. 

Dans le centre de Téhéran, deux immenses banderoles avaient été  déployées, l'une avec ces mots :  "La grande libération a commencé", l'autre montrait le damier noir et blanc du keffieh palestinien recouvrir peu à peu le drapeau blanc et bleu israélien. 

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Le 28 octobre, le Premier ministre israélien affirmait que "90% du budget militaire du Hamas venait d'Iran.

Deux mois plus tard, le 25 décembre 2023, les Gardiens de la Révolution  accusaient Israël d'avoir tué un de leurs commandants dans une frappe en Syrie et promettaient de venger sa mort. Cinq autres membres de l’armée idéologique de l’Iran ont ensuite été  tués à Damas dans une frappe aérienne imputée à Israël. Ebrahim Raïssi avait alors menacé d'y riposter.

                    Chronologie d’une escalade : frappes, assassinats et représailles

Le 1er avril 2024, une frappe aérienne détruisait l'annexe consulaire de l'ambassade iranienne à Damas. 

Près de deux semaines après, l'Iran lançait le 13 avril une attaque de drones et de missiles vers Israël. C’était première opération militaire visant directement le territoire israélien depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Le 31 juillet 2024, le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été  tué dans une résidence dans le nord de Téhéran et le  27 septembre, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était tué dans la banlieue de Beyrouth dans une frappe israélienne. 

Quatre jours après la mort de Hassan Nasrallah, l'Iran lançait "des dizaines de missiles balistiques" sur Israël. Une réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah selon les Gardiens de la Révolution. 

Israël a riposté le 26 octobre avec des frappes aériennes visant des cibles militaires. Il y a un peu plus d’un mois, début mai dernier, les deux pays échangeaient des menaces d'un niveau inédit.