Sacre du PSG : entre euphorie nationale et dérapages violents

La victoire historique du Paris Saint-Germain face à l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions a été assombrie ce week-end par deux drames et une vague de violences à travers la France.

À Dax, un adolescent de 17 ans a été mortellement poignardé lors d’un rassemblement festif, tandis qu’à Paris, un jeune homme d’une vingtaine d’années a perdu la vie après avoir été percuté à scooter par une voiture.

Les circonstances exactes de ces incidents restent à éclaircir.

La soirée de célébration a également été marquée par de nombreux débordements, principalement à Paris.

Plus de 500 personnes ont été interpellées, dont près de 500 dans la capitale. Les forces de l’ordre ont recensé 22 blessés dans leurs rangs, 192 manifestants ont également été blessés, et près de 700 incendies ont été signalés, dont plus de 250 véhicules brûlés.

Face à cette flambée de violence, la polémique enfle autour du dispositif sécuritaire.

Le Rassemblement national et La France insoumise ont pointé du doigt la responsabilité du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dénonçant un “fiasco sécuritaire”.

 

Le ministre a répliqué, accusant le RN de “tromper les Français” et LFI “d’encourager la violence”, tout en défendant un dispositif “à la hauteur”.

 

Le président Emmanuel Macron a qualifié ces violences ’“inacceptables” et promis une réponse “implacable”.

 

Malgré la mobilisation de 5.400 policiers et gendarmes à Paris, la fête a viré au chaos sur les Champs-Élysées et autour du Parc des Princes, avec des scènes de pillages, de dégradations et d’incendies.

 

La parade des joueurs, organisée dimanche sur les Champs-Élysées, s’est déroulée sous haute surveillance, avec un dispositif exceptionnel pour tenter de ramener le calme après une nuit de célébration endeuillée.