Le président libanais en visite officielle à Paris. Une première depuis son élection en janvier dernier.

 

Son élection et la formation d'un gouvernement dirigé par Nawaf Salam ont mis fin au blocage politique qui durait depuis plus de deux ans au Liban.

L’Elysée voit dans la visite de Joseph Aoun une marque de reconnaissance de "l'amitié et du soutien indéfectible de la France au Liban.

Emmanuel Macron a souhaité donner une forte dimension régionale à cette visite. Une visite marquée par des entretiens en tête-à-tête avec son homologue libanais. Les deux chefs d’Etat rejoints en visioconférence en milieu de matinée  par le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh.

Un entretien axé selon l’Elysée sur « la sécurité sur la frontière syro-libanaise", où des "tensions" ont "donné lieu à des affrontements ». 

Avant les déclarations à la presse à la mi-journée, cette visite est marquée par un entretien à cinq sur la Méditerranée orientale avec dont leurs homologues de Grèce et de Chypre. Entretiens selon la présidence française pour aborder les "défis" liés à "la sûreté maritime" et "l'impact que l'environnement régional peut avoir sur la sécurité ».

Interrogé par le Figaro sur sa priorité pour espérer garantir la souveraineté du pays du cèdre :  Joseph Aoun affirme que « La priorité des priorités réside aujourd’hui dans le rétablissement de la restructuration financière et bancaire du Liban ». Le président Libanais pour qui «  il faut des réformes, encore des réformes et toujours des réformes ».