L'Iran accusé de "réprimer massivement" après la guerre avec Israël

 Ces ONG accusent la République islamique de propager la peur pour masquer ses faiblesses dans ce conflit.
Six hommes pendus pour espionnage au profit d'Israël, des dizaines d'autres exécutés pour d'autres chefs d'accusation, et plus de 1.000 personnes arrêtées en Iran pour des faits liés à la guerre.

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Un bilan donné par Iran Human Rights, basée en Norvège. D'après Roya Boroumand, directrice exécutive d’une autre ONG qui a son siège aux Etats-Unis, les autorités iraniennes exercent une répression pour faire face à la colère des Iraniens.

Des Iraniens qui reprochent au régime son incapacité à « contrôler l’espace aérien et à protéger les civils » durant la guerre avec Israël.

Quatre jours après le début du conflit, le chef du pouvoir judiciaire iranien avait demandé des procès rapides pour les personnes accusées d'espionnage pour Israël.

Selon plusieurs ONG, certaines personnes ont été arrêtées dans la rue ou à leur domicile, tandis que des exécutions ont été précipitées et des prisonniers transférés vers des lieux inconnus. Parmi les personnes ciblées, des membres des minorités kurdes, juives et bahaïe. 

Les militants des droits de l’Homme en Iran gardent en mémoire la vague de répression massive qui avait suivi le cessez-le-feu entre l’Iran et l’Irak en 1988, avec l'exécution de milliers de dissidents.