États-Unis : une caution pouvant atteindre 15.000 dollars imposée à certains demandeurs de visa
Modifié : 5 août 2025 à 21h06 par Faris Ali
Les États-Unis s’apprêtent à lancer un projet pilote imposant une caution pouvant aller jusqu’à 15.000 dollars à certains étrangers demandant un visa, selon une annonce officielle du département d’État ce lundi.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/8huordnnf9/image/thumbs_b_c_faf9d31cbd34adaae6956406dad8c4a51754420257070.jpg)
Cette mesure, qui sera publiée mardi au registre fédéral, entrera en vigueur dans les 15 jours et s’inscrit dans la politique migratoire renforcée de l’administration Trump.
Une nouvelle étape dans la lutte contre l’immigration illégale
Le programme, d’une durée d’un an, vise à dissuader les dépassements de durée de séjour autorisée par les détenteurs de visas, aussi bien touristiques que professionnels. Il concerne les ressortissants de pays présentant un fort taux de non-respect des délais de séjour ou dont les systèmes de contrôle sont jugés insuffisants, selon le département d’État. La liste précise des pays concernés n’a pas été rendue publique à ce stade, rapporte l'AFP.
Lisez aussi: L’UE cède face à Trump pour éviter une guerre commerciale
Un porte-parole du département d’État a justifié cette mesure par la nécessité de renforcer la sécurité nationale et de garantir l’application stricte des lois migratoires. En 2023, environ 500.000 personnes auraient dépassé la durée légale de leur visa sur le territoire américain.
Durcissement ciblé envers certains pays
Alors qu’environ 40 pays, principalement européens, bénéficient toujours du programme d’exemption de visa (ESTA) pour des séjours de moins de 90 jours, d’autres nations, en particulier africaines, sont visées par un resserrement des conditions d’entrée. Le Burundi a notamment vu la suspension de la délivrance de visas pour ses ressortissants, en raison de "violations répétées" des règles de séjour.
Cette annonce survient alors que le président Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité absolue. Fin juillet, Human Rights Watch a dénoncé les conditions de détention dans certains centres pour migrants aux États-Unis, évoquant des traitements dégradants et déshumanisants.
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/radioorient/images/logo_GrQUEHbER4.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/8huordnnf9/image/WhatsApp_Image_2025_12_04_at_18_31_201764869585005-format1by1.jpeg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/8huordnnf9/image/191764853551467-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/8huordnnf9/image/WhatsApp_Image_2025_12_04_at_13_29_241764851466604-format1by1.jpeg)