Colère mondiale face au projet israélien de s’emparer de la ville de Gaza

Modifié : 8 août 2025 à 20h37 par Loïc Barrière

L'armée israélienne se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien. Benyamin Netanyahu affirme qu’il s’agit pour Israël de "vaincre" le Hamas et assurer la libération des otages. Une décision qui suscite l’indignation à travers le monde. 

Vives réactions internationales contre le plan israélien de prise de contrôle de Gaza
Colère mondiale face au projet israélien de s’emparer de la ville de Gaza

Après 22 mois de bombardements meurtriers, le cabinet de sécurité israélien veut aller plus loin. L'armée "se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza". Dans le même temps, veut distribuer une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat". 

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Le Hamas, visé par Israel, a déclaré que ce plan  « coûtera cher » à Israël et signifie le "sacrifice" de ces otages. Benyamin Netanyahu affirme ne pas vouloir garder Gaza ni la gouverner. Il dit je cite, “vouloir passer le relais à des forces arabes qui gouverneront correctement sans menacer Israel”...

Mais l'Arabie saoudite a dénoncé le plan israélien, accusant le gouvernement de Benyamin Netayanu de provoquer "la famine" et "le nettoyage ethnique" dans le territoire palestinien.

La Turquie appelle de son coté « la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour empêcher la mise en œuvre » de ce plan israélien. Selon Ankara, celui-ci « vise à déplacer de force les Palestiniens de leur propre terre en rendant Gaza inhabitable

Ce plan "doit être immédiatement arrêté", a affirmé le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. Le Premier ministre britannique Keir Starmer l’a qualifié d'"erreur" et la Chine s'est dite "gravement inquiète". La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen appelle Israël à "revenir" sur son plan.

L'Allemagne, qui est pourtant un soutien d'Israël, a réagi en décidant de suspendre ses exportations des armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza.