Appel inédit de 17 pays pour le désarmement du Hamas et le retour de Gaza sous autorité palestinienne

Modifié : 30 juillet 2025 à 20h19 par Loïc Barrière

Dix-sept pays, dont l'Arabie saoudite, le Qatar et l'Egypte, ont appelé le Hamas à remettre ses armes à l'Autorité palestinienne. Cet appel a eu lieu lors d'une conférence à l'ONU organisée dans la perspective de la création d’un Etat palestinien.

Appel de 17 pays pour le désarmement du Hamas et le retour de Gaza sous autorité palestinienne

La "déclaration de New York" préparée par la France et l'Arabie saoudite, souligne que "la gouvernance, le maintien de l'ordre et la sécurité à travers tout le territoire palestinien doivent incomber uniquement à l'Autorité palestinienne”, avec un “soutien approprié". Cette déclaration précise que "Le Hamas doit mettre fin à son contrôle de Gaza et remettre ses armes à l'Autorité palestinienne". 

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Outre la France et l’Arabie Saoudite, le texte a été signé par 15 autres pays dont le Brésil, le Canada, la Turquie, la Jordanie, le Qatar, l’Egypte, le Royaume-Uni ainsi que l'Union européenne et la Ligue arabe. A noter que ces pays "condamnent" aussi l'attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a salué une déclaration "historique et inédite". 

Le chef de la diplomatie saoudienne, Fayçal ben Farhane, a lui appelé tous les autres Etats membres à "soutenir ce document" d'ici début septembre.

Les 17 pays apportent également leur soutien "au déploiement d'une mission internationale de stabilisation temporaire" à Gaza. Cette mission serait destinée notamment à protéger la population civile, à "soutenir le transfert des responsabilités de sécurité" à l'Autorité palestinienne et à fournir des "garanties de sécurité pour la Palestine et Israël, y compris la surveillance" d'un futur cessez-le-feu.

Et dans une déclaration séparée publiée à l'ONU, 15 pays occidentaux, dont la France et l'Espagne, ont affirmé leur "soutien déterminé" à la solution à deux Etats. Parmi les signataires, neuf qui n'ont pas pour l'instant reconnu l'Etat palestinien "expriment la volonté ou la considération positive de leur pays" à le faire.