Maroc : Réunion sécuritaire arabe pour contrer les "périls de l'extrémisme"
Modifié : 13 mars 2014 à 14h04 par La rédaction
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La 31ème session du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur se tient les 12 et 13 mars à Marrakech avec à l'ordre du jour des sujets d'une importance capitale.
Le roi du Maroc Mohammed VI a exhorté mercredi les ministres arabes de l'Intérieur à oeuvrer de concert pour "prémunir" la région des "périls de l'extrémisme, du terrorisme et de toutes les formes du crime organisé", à l'ouverture de la réunion.
La tenue de cette réunion, sur deux jours, est "une opportunité qui ne manquera pas de contribuer efficacement à prémunir" la "nation arabe (...) des périls de l'extrémisme, du terrorisme et de toutes les formes du crime organisé", a affirmé le souverain dans un discours lu en son nom par le ministre de l'Intérieur, Mohammed Hassad.
Dans ce texte, publié par l'agence officielle MAP, il s'est dit persuadé "que cette rencontre (...) sera couronnée par l'adoption d'une série de recommandations pratiques, à même d'apporter des solutions" conformes aux attentes des peuples "à plus de sécurité, de quiétude, de stabilité, de progrès et de prospérité, dans la liberté et la dignité humaine".
Mais "l'adoption d'une charte sécuritaire arabe ne sera possible que si une vision commune et harmonisée est prônée autour du concept de sécurité", a-t-il poursuivi, appelant à "renforcer les moyens et les voies d'étroite coordination".
Prenant à son tour la parole, le ministre saoudien de l'Intérieur, le prince Mohammed Ben Nayef Ben Abdelaziz Al Saoud, également président d'honneur de la réunion, a pour sa part estimé que les "actes criminels" menaçant "la sécurité" régionale relevaient "d'actes prémédités", planifiés et exécutés par des groupes aux objectifs précis".
Ces groupes sont "soutenus par des parties et des forces diverses qui y voient une exécution de leurs desseins aux niveaux militaire, politique et économique", a-t-il enchainé, sans plus de précision, selon les propos cités par la MAP.
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rappelé, il y a une semaine, leurs ambassadeurs au Qatar pour protester contre ce qu'ils estiment être des ingérences de ce pays dans leurs affaires et son soutien actif à la mouvance islamiste.
Lundi, un responsable saoudien a par ailleurs qualifié d'"irresponsables" des déclarations du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qui a accusé Ryad et Doha d'être "les premiers responsables des violences entre communautés, du terrorisme et de la crise de sécurité en Irak".
Le rendez-vous de Marrakech, auquel assistent également des responsables d'organisations internationales comme Interpol, compte précisément à l'ordre du jour un "examen de l'état d'avancement (...) des stratégies arabes en matière de lutte contre le trafic de drogue, des stupéfiants et du terrorisme".
L'an dernier, la réunion s'était déroulée à Ryad, en Arabie saoudite.
Source : AFP