Algérie : lourdes peines contre trois prétendants à l'élection présidentielle de 2024 pour « corruption »
Modifié : 26 mai 2025 à 21h41 par Loïc Barrière
En Algérie, la justice a condamné à 10 ans de prison ferme pour corruption trois prétendants à l'élection présidentielle algérienne de septembre 2024. Des personnalités dont les candidatures avaient été rejetées.
La justice algérienne a condamné la femme d'affaires, Saida Neghza, l'ancien ministre, Belkacem Sahli, et une 3e personne, Abdelhakim Hamadi.
Ils étaient accusés de "trafic d'influence, offre ou promesse de dons en numéraire en vue d'obtenir ou de tenter d'obtenir des voix d'électeurs, abus de fonction, obtention de dons en numéraire ou de promesses de voix électorales et escroquerie". Leur candidature avait finalement été rejetée.
Les candidats à l’élection présidentielle devaient présenter au moins 600 signatures d'élus de différentes assemblées répartis dans 29 préfectures, ou au minimum 50.000 signatures d'électeurs inscrits, avec au moins 1.200 signatures par préfecture.
70 autres personnes, jugées dans cette affaire, ont été condamnés à des peines allant de cinq à huit ans.
Parmi ces accusés figurent aussi des élus locaux et des membres de l'organisation patronale CGEA.
Les trois prétendants à la présidentielle 2024 restent libres et ont 10 jours pour faire appel. Ils doivent également s'acquitter d'une amende d'environ 6.700 euros.
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