Syrie : comprendre l’accord de cessez-le-feu conclu avec les terroristes étrangers dirigés par Oumar Diaby
Modifié : 23 octobre 2025 à 23h38 par Par Loïc Barrière et François-Xavier De Calonne
Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre les autorités syriennes et les terroristes dirigés par le Franco-Sénégalais Oumar Diaby, alias Omar Omsen. Cet accord intervient après l’encerclement du camp du groupe par les forces de sécurité et des accusations d’enlèvement visant son chef.
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Les autorités syriennes et les terroristes français dirigés par Oumar Diaby sont parvenus à un accord pour mettre fin à leurs combats dans le nord-ouest de la Syrie.
Que prévoit l’accord entre autorités et jihadistes français ?
L'accord prévoit un cessez-le-feu entre les terroristes retranchés dans un camp de la région de Harem, dans la province d'Idleb, près de la frontière turque, et les forces gouvernementales, selon un texte obtenu par l'Agence France Presse.
Le cessez-le-feu est respecté depuis ce mercredi, selon un responsable local de la sécurité et une source des terroristes français.
Les autorités syriennes accusaient Oumar Diaby, alias Omar Omsen, d'avoir enlevé une fillette et de refuser de se livrer aux autorités.
L’accord prévoit aussi que l'affaire de l'enlèvement de la fillette soit confiée au ministère de la Justice.
Les combats mardi étaient les premiers annoncés par les autorités avec des terroristes étrangers. Cela depuis que les autorités ont pris le pouvoir en décembre 2024, après avoir renversé Bachar al-Assad.
Le gouvernement d'Ahmad al-Chareh, qui veut rompre avec son passé terroriste, avait appelé tous les groupes armés à se dissoudre et à intégrer la nouvelle armée.
Qui sont les terroristes dirigés par Oumar Diaby ?
D’abord, qui est Oumar Diaby ? Eh bien c’est un ancien délinquant franco-sénégalais. Un homme âgé de 50 ans devenu prêcheur.
Son groupe est constitué de quelques dizaines de membres et sont retranchés dans le camp avec leurs familles.
Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, des "jihadistes étrangers", en particulier d'Asie centrale, avaient "mené une médiation" mardi pour parvenir à une issue pacifique.
Les terroristes français qui se font appeler "Firqat al Ghouraba" (le Groupe des étrangers), est en réalité un groupe que l’on peut qualifier de marginal et sans lien avec le groupe Etat islamique. Daech qui avait régné par la terreur en Syrie et en Irak avant d'être défait.
Des milliers de terroristes étrangers, dont des Occidentaux, avaient lors afflué en Syrie pendant la guerre civile. Et parmi eux de nombreux Français.
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